Delphine Chapuis Schmitzhttp://www.dchapuis-schmitz.com/dchapuis-schmitz/menu1.html
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Les portes du porche sont grandes ouvertes. Intérieur jour. Derrière la fenêtre, un premier espace se donne à voir, limité dans sa profondeur par une cloison blanche. À gauche, une petite table et un tabouret, une lampe de bureau et quelques fleurs : c’est là que le galeriste travaille et attend, c’est là qu’il regarde les passants passer et se donne lui-même à voir, exposant exposé dans un cadre qui lui est enfin propre.

Dans la cloison blanche est ménagée une ouverture rectangulaire, fermée par un tissu qui semble épais, même sur l’envers. C’est certainement là que cela se passe : derrière les rideaux, derrière la cloison, dans un lieu clos dérobé aux regards.


On voudra aller voir de plus près – peut-être. On poussera alors la porte, on franchira le seuil, on se retrouvera de l’autre côté – sans aucun doute.


Le décor aperçu depuis la rue s’avérera réalité, parfaitement fonctionnel. On se verra attendu. Les jours d’automne, on trouvera même un porte-parapluie pour recueillir ses accessoires mouillés, qu’il faudra penser à ne pas oublier. On a le souci de donner une place à toute chose.


C’est peut-être cela qui vous aura attiré. Peut-être est-ce autre chose. Mais décidemment l’endroit semble bien gardé. Que peut-il y avoir là-bas derrière ? Un peu plus que rien ? une autre face du miroir ?